DUBLIN: La Cour pénale spéciale de Dublin devait condamner vendredi l’ancienne soldate Lisa Smith, reconnue coupable d’avoir rejoint le groupe dit État islamique (EI) en Syrie.
La mère de 40 ans d’un enfant de Dundalk, sur la côte est de l’Irlande, a été reconnue coupable en mai d’appartenance au groupe terroriste entre le 28 octobre 2015 et le 1er décembre 2019.
Elle encourt une peine maximale de huit ans pour appartenance à une organisation terroriste interdite. Son avocat a déclaré que l’infraction de Smith se situait au bas de l’échelle et a exhorté les juges à envisager d’imposer une peine avec sursis.
Elle a été acquittée par trois juges sur une accusation distincte de financement du terrorisme en envoyant 800 euros (900 $) pour aider le traitement médical d’un Syrien en Turquie.
Au cours de son procès de neuf semaines, les procureurs ont expliqué comment Smith, qui était membre des Forces de défense irlandaises de 2001 à 2011, s’était rendue sur le territoire de l’EI en 2015 après s’être convertie à l’islam.
En 2012, elle s’est rendue en pèlerinage dans la ville sainte musulmane de La Mecque en Arabie saoudite et a exprimé sur une page Facebook islamique le désir de vivre sous la charia et de mourir en martyr.
Le tribunal a appris qu’elle avait acheté un billet aller simple de Dublin à la Turquie, traversé la frontière avec la Syrie et vécu à Raqqa, la capitale du soi-disant califat de l’EI.
– ‘Épouvantable’ –
À l’époque, les islamistes extrémistes régnaient sur de vastes étendues de la Syrie et de l’Irak, attirant des milliers de combattants étrangers à leur cause avant la défaite territoriale du groupe dans la région.
Alors que l’EI perdait du terrain au profit d’une coalition dirigée par les États-Unis sur le champ de bataille et que les villes et villages sous son emprise tombaient, Smith a été contraint de fuir Raqqa puis Baghouz, leur dernier bastion restant, avant de retourner en Irlande.
Elle a été arrêtée à son arrivée à l’aéroport de Dublin le 1er décembre 2019 avec sa jeune fille.
Lors des plaidoiries, son avocat Michael O’Higgins a demandé qu’elle soit épargnée de prison car elle avait déjà purgé une peine privative de liberté dans des camps syriens.
Il a fait référence à l’état psychologique aigu de Smith, après qu’elle ait été décrite dans des rapports d’experts comme “endommagée” et “vulnérable”, soulignant les conditions “épouvantables” auxquelles elle avait été confrontée avec son jeune enfant.
Le tribunal a appris que Smith était détenue dans les célèbres camps de réfugiés d’Al-Hawl et d’Ain Issa, dans le nord de la Syrie, en attendant d’être renvoyée chez elle en Irlande.
O’Higgins a expliqué comment les membres de l’EI dans les camps imposaient des châtiments cruels à d’autres réfugiés, y compris, dans certains cas, en mettant le feu à leurs tentes et en les tuant au passage.
L’avocat de la défense a également demandé au tribunal de considérer que Smith vivait avec un couvre-feu quotidien de 13 heures dans le cadre de ses conditions de mise en liberté sous caution depuis 2019.-AFP
Reference :
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