LES 12 Le Plan malaisien (12MP) a mis l’accent sur « l’avancement de la durabilité » comme un axe important de la trajectoire de développement du pays, notamment en faisant progresser un concept d’économie circulaire, en réduisant les émissions de carbone et en augmentant la résilience face au changement climatique et aux catastrophes. Ce sont toutes des aspirations nécessaires pour une voie beaucoup plus verte dans notre reprise économique.
Cependant, leur réalisation nécessitera, dans un premier temps, que le budget 2022 envoie les bons signaux et permette la mise en œuvre de certaines des mesures pour traduire le 12MP en actions.
Certains des principaux catalyseurs pour conduire les actions nécessaires sont les suivants :
1. Augmenter l’offre d’incitations réelles pour protéger les écosystèmes naturels
Le 12MP reconnaît la conservation des écosystèmes naturels comme une stratégie prioritaire importante pour faire progresser la durabilité, ce qui garantit que les habitats naturels sont protégés et écologiquement connectés.
La conservation des zones terrestres, des eaux intérieures, côtières et marines est censée être renforcée.
Cela augmentera la résilience et la capacité des écosystèmes à fournir en permanence les multiples fonctions vitales et les services écologiques qu’ils assurent, notamment dans la lutte contre le changement climatique et dans le maintien de précieuses ressources en eau.
Pour faire avancer cette stratégie prioritaire, le budget 2022 doit augmenter les incitatifs financiers et les allocations aux États pour faire ce qu’ils doivent faire. Sans augmenter les subventions fédérales aux États, nos écosystèmes naturels continueront d’être menacés de conversions pour des soi-disant projets de développement, qui saperont gravement la capacité de la nation à faire avancer le programme de développement durable.
Le 12MP précise qu’afin d’inciter les États dans leurs efforts de conservation, le mécanisme de « Transfert fiscal écologique » sera mis en place, ainsi que le renforcement du « Fonds fiduciaire national pour la conservation ». Ces mécanismes nécessitent des ressources financières beaucoup plus importantes.
L’une des sources de ce type de financement est le « sukuk vert ». Sahabat Alam Malaysia (SAM) est heureux d’apprendre qu’en avril, le gouvernement a émis le premier sukuk souverain au monde en dollars américains, qui a généré 1,3 milliard de dollars (5,44 milliards de RM) et a été sursouscrit.
D’autres sources de financement sont également disponibles au niveau international pour la protection du climat et de la biodiversité, auxquelles le gouvernement doit puiser de plus en plus d’urgence. De telles incitations financières aux États doivent être suivies d’une refonte de la National Forestry Act (NFA) 1984 et d’autres lois de conservation, qui comprend la tenue obligatoire d’audiences publiques avant tout déclassement des réserves forestières et des zones totalement protégées.
Le 12MP a fait allusion à l’exhortation des États à le faire, mais une refonte de la NFA et d’autres lois sur la conservation est essentielle pour que les États s’appliquent.
2. Passer à faible intensité de carbone et augmenter la résilience climatique
Dans notre aspiration à une économie à faibles émissions de carbone, le 12MP reconnaît la tarification du carbone comme un outil important, déclare qu’une étude de faisabilité sera menée sur l’adoption de politiques telles qu’une taxe sur le carbone et un système d’échange de quotas d’émission (ETS).
Une telle étude de faisabilité est nécessaire de toute urgence pour ces deux mesures. SAM a dans le passé avancé l’introduction d’une taxe sur le carbone, et cela est à l’étude par le gouvernement depuis un certain temps.
Compte tenu de l’impact actuel de la pandémie de Covid sur l’économie, il est important d’évaluer comment imposer une taxe sur le carbone, de manière à ne pas alourdir les pauvres et à garantir que les plus gros pollueurs sont obligés de payer. L’appétit politique pour une taxe carbone n’existe peut-être pas maintenant, mais une étude de faisabilité est nécessaire pour qu’elle soit introduite dans un avenir proche.
SAM, cependant, est préoccupé par la mise en place d’un système d’échange de quotas d’émission, car le pays n’a aucune expérience dans ce domaine, où de nombreuses réglementations, surveillance et surveillance sont nécessaires pour éviter la fraude, la spéculation et la mauvaise gestion dans le commerce du carbone. Même l’ETS européen a suscité des critiques et un examen minutieux. Des consultations et des débats sérieux sont nécessaires avant de se lancer dans une telle entreprise.
Il est également essentiel de renforcer les ressources pour accroître la résilience du pays face au changement climatique et aux catastrophes. Le 12MP a identifié la nécessité d’adopter des approches intégrées pour l’adaptation au climat et la réduction des risques de catastrophe.
Des ressources financières beaucoup plus importantes sont nécessaires pour accélérer l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national d’adaptation ainsi que pour améliorer la préparation aux catastrophes et le relèvement. Nous ne pouvons pas nous permettre de retarder l’action sur ce front si nous voulons éviter de nouvelles calamités.
3. Économie circulaire
Afin d’accélérer la transition vers une économie circulaire comme souligné dans le 12MP, nous devons imposer des taxes et des redevances sur un large éventail de produits polluants qui ont été introduits dans de nombreux pays, tels que les batteries, les sacs en plastique, les pneus, les produits jetables.
Des taxes élevées doivent être imposées sur les produits jetables à usage unique dans l’intervalle, pendant une période d’élimination progressive, avant d’éventuellement interdire ces articles.
Des systèmes de dépôt de garantie peuvent être imposés, principalement pour les contenants d’aliments et de boissons, où les consommateurs sont facturés lorsqu’un produit est acheté et cette charge est remboursée lorsque le produit ou l’emballage est retourné.
4. Accroître les ressources pour renforcer la gouvernance environnementale
Le 12MP a souligné la nécessité de renforcer la gouvernance environnementale, et nous convenons qu’il s’agit en effet d’une priorité urgente. À cet égard, beaucoup plus de ressources financières supplémentaires sont nécessaires pour améliorer et renforcer les agences gouvernementales chargées de l’application et de la surveillance de l’environnement et des ressources naturelles, en particulier le Département de l’environnement.
Les catastrophes environnementales dont nous avons été témoins ces derniers temps en ce qui concerne la pollution et les déchets toxiques nécessitent des ressources humaines et financières accrues, notamment dans l’utilisation de plus grands dispositifs et technologies de détection pour attraper les criminels environnementaux. Ce sont là quelques-uns des domaines qui nécessitent l’attention du gouvernement pour faire avancer le programme de développement durable.
Meenakshi Raman, Président, Sahabat Alam Malaysia.
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