Le pays de la Biélorussie a récemment adopté une loi qui permet désormais à son gouvernement et à son peuple de se livrer à la piraterie. Pour être précis, la nouvelle loi légalise le piratage de logiciels et de contenus multimédias appartenant à des entreprises basées dans des «pays hostiles».
Cette liste de nations «inamicales» comprend les États-Unis, le Royaume-Uni et les États membres de l’UE. La législation a été promulguée par le seul président biélorusse, Alexandre Loukachenko, la semaine dernière et durera trois ans jusqu’en 2025.
La nouvelle loi pro-piraterie est probablement une réponse aux nombreuses sanctions qui ont été imposées à la Biélorussie, plus récemment en raison de son soutien à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. D’ailleurs, Loukachenko a déclaré que la loi sur la piraterie était une béquille acceptable pour aider à lever l’économie du pays contre lesdits embargos, qui l’ont clairement mise à mal.
Alors que le projet de loi biélorusse sur le piratage affectera clairement les marges bénéficiaires des détenteurs de propriété intellectuelle, il y a une sorte de doublure argentée. Selon le rapport de TorrentFreak, bien que la loi prive les titulaires de propriété intellectuelle de leurs droits d’auteur dans le pays, ils peuvent toujours être payés pour leur contenu piraté, en temps voulu ; la loi stipule que les consommateurs devront toujours payer pour le matériel. Ce paiement sera ensuite collecté et détenu par l’Autorité nationale des brevets (NPA) pendant trois ans, période au cours de laquelle les titulaires des droits de leurs IP respectives pourront réclamer cet argent.
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Compte tenu des antécédents de la Biélorussie avec le reste du monde, cependant, les choses ne sont pas toujours aussi faciles qu’elles en ont l’air. Premièrement, il y a le sujet du prix : les titulaires de droits ne pourront pas fixer le prix de leurs biens, contrairement au gouvernement biélorusse, il est donc clair que le coût dans le pays ne suivra probablement pas les règles et les tendances du marché équitable.
Deuxièmement, si les titulaires de droits ne se présentent pas pour réclamer l’argent gagné par le gouvernement biélorusse au cours de la période de trois ans, ce dernier le conserve intégralement. La torsion ici est que même si le gouvernement informe les titulaires de droits du montant de leur fonds, il y a le sujet délicat des sanctions ; à cause d’eux, la banque publique du NPA, Belarusbank, ne peut pas facilement faire des affaires avec les pays occidentaux.

Troisièmement, même si les titulaires de droits sont en mesure de récupérer leur argent, ils seront tenus d’en céder jusqu’à 20 % au profit du Bélarus. Ce gouvernement biélorusse affirme qu’il s’agit de couvrir les frais de gestion et de comptabilité de la NPA et de sa banque nationale.
Enfin, alors que la loi doit expirer le 31 décembre 2024, rien n’empêche Loukachenko ou le gouvernement biélorusse de la rétablir, quand et si nécessaire.
(Source : Techspot, Torrentfreak)
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