PARIS: Dominique Strauss-Kahn, l’ancien chef du FMI renversé par un scandale d’agressions sexuelles, a insisté jeudi sur le fait qu’il est désormais un résident du Maroc alors que les procureurs français enquêtent sur ses obligations fiscales.
Strauss-Kahn faisait partie des centaines d’individus identifiés dans les soi-disant Pandora Papers, une enquête menée par des journalistes d’investigation sur le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, publiée en octobre 2021.
On s’attendait à ce qu’il se présente à la présidence française en tant que candidat socialiste lorsqu’il a été accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre à New York en 2011, une affaire qui a ensuite été abandonnée mais a révélé d’autres allégations d’agression.
Depuis la disgrâce de l’ancien patron du Fonds monétaire international, il multiplie les missions de conseil et de discours via son cabinet Parnasse International, basé dans un paradis fiscal marocain appelé Casablanca Finance City.
Les procureurs ont déclaré mercredi soir qu’ils enquêtaient pour savoir s’il est véritablement un résident du Maroc, où il a grandi, ou s’il passe la plupart de son temps en France.
Il a été convoqué pour un interrogatoire en juin dernier, a confirmé une source judiciaire à l’AFP.
“Je me suis mis à la disposition des enquêteurs et je continuerai à le faire”, a déclaré Strauss-Kahn dans un communiqué.
“Depuis 2013, je vis et exerce mon activité professionnelle avec une société dûment enregistrée, et je dispose d’un numéro d’identification fiscale”, a-t-il ajouté.
Dans le sillage des Pandora Papers, le programme d’information français Cash Investigation a révélé que Casablanca Finance City accorde à des entreprises comme Parnasse le statut d’exonération fiscale pendant les cinq premières années d’activité, puis plafonne tout impôt à 8,75 %.
Il a également noté que Strauss-Kahn avait créé une autre entreprise, Parnasse Global, en 2018 aux Émirats arabes unis, qui pendant des décennies n’avait pas d’impôt sur les sociétés.
Les deux sociétés reçoivent les honoraires de conférencier et de conseil que l’ancien homme politique français gagne désormais dans le monde entier.
En novembre 2016, Strauss-Kahn a été condamné à payer 75 000 euros (79 600 $) d’arriérés d’impôts au Luxembourg, à la suite de l’effondrement de sa société d’investissement cotée à Paris Leyne Strauss-Kahn and Partners (LSK).
L’année précédente, il avait été acquitté après un procès en France pour son rôle présumé dans un réseau de prostitution, une affaire qui avait attiré l’attention du public sur sa vie sexuelle. -AFP
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